Mon Dandy Walker

Mon Dandy Walker

Avant l'annonce du handicap de Jordan

Je suis un bébé né en forme et d'un coup tout a changer comme si il se passait quelque chose en moi d'un coup.

Alors avant l'annonce, maman dit que c'était une vie insouciante.

Mais pas si insouciante que ça non plus.


Les trois premiers mois de Jordan

Je grandit bien, je prends un kilo six cent par mois. Je grossie à vu d'œil. Maman est tellement fière de son bébé !

Pourtant malgré le temps qui passe je continue à prendre huit tétées par jour. Je réveille toujours maman deux fois dans la nuit même si au dernier biberon du soir, elle me met de la bledine dans le biberon pour l'épaissir.

Ca ne me fait aucun effet il faut que je tète encore et encore. Maman appuie toujours autant sur la tétine, elle els a changer, en a acheter de plus souple, avec plus de torus mais rien ne change mon rythme.

 

A trois moi subitement un samedi matin j'ai quarante de fièvre, maman et papa m'emmène à l'hôpital Purpan, aux urgences des enfants.

L'interne qui me voit pense que j'ai une grosse grippe, le docteur avait dit à maman d'y aller, il ne pouvait lui rien faire pour moi et un bébé de trois mois à quarante on n'attend pas que ça passe.

Donc nous allons y passer la matinée tous les trois. Maman a peur, elle ne comprend pas que l'on ne me fasse rien de plus. On m'a donner du paracétamol et on a attendu de voir si je réagissais.

Alors, on rentre à la maison. Maman passe le week-end à me baigner afin de faire descendre la fièvre.

 

Quelques semaines plus tard je vais avoir une bronchiolite. Mon frère et ma sœur n'en ont jamais eu, maman ne connaît pas cette maladie.

Je vais faire dix séances chez le kiné qui va impressionner maman, tellement je hurlais et pleurais. Maman avait mal pour moi, elle ne supportait pas du tout ce qu'il se passait mais nous n'avions pas le choix.

 

La nuit, elle me veillait tellement je respirais fort, elle avait peur que je m'étouffe !

Puis petit à petit je vais guérir au plus grand plaisir de maman qui s'inquiétait tout le temps.

Elle ne regrettait pas de ne pas avoir connu la bronchiolite avant.

Elle me veillait comme le lait sur le feu.

 

Puis un matin, elle me regardait sur mon transat juste après le bain. Puis d'un coup, elle se rendait compte que je ne fixais pas avec mes yeux.

Elle promenait son doigt devant moi pour voir si je le suivais, rien ! Elle recommençait, deux fois, trois fois, rien.

Elle n'oserait pas penser que j'ai un problème quelconque. Elle me trouve parfait ! Et puis maman est très myope, alors pourquoi pas moi ?

Ou est-ce que ma vue n'est pas encore tout à fait fini ? Après tout à trois mois on y voit peut-être pas encore complètement.

 

Papa lui ne se rend compte de rien, je suis son premier bébé, il n'a pas idée de ce que maman rejette comme tous les doutes qui s'installe en elle.

Elle commence à avoir peur. Elle n'a personne à qui en parler. Elle voudrait tellement avoir peur pour rien !

Puis les jours qui suivent, elle ne sait pas comment aborder le sujet avec papa. Que va t-il penser ?

Comment va t'il le prendre ? Et puis elle est sure de rien. Elle veut aussi protéger mon frère et ma sœur.

 

Après tout je ne suis qu'un bébé qui grandit bien, alors pourquoi je ne serais pas comme els autres ?

Pourquoi je serais différent ? J'ai l'air tellement bien à leur yeux !

 

Maman va en parler à notre médecin qui nous envoie voir un pédiatre qu'il connaît très bien.

Il m'ausculte sous toutes les coutures, je réagit et la lampe allumée sur son bureau attire mon regard et du coup je fixe bien cette dernière.

Alors il ne voit rien. On rentre tous soulager à la maison comme si la peur pouvait enfin rester derrière nous.

 

Pourtant maman trouve que je suis "sauvage" avec tout le monde.

Je pleure à m'époumoner dès qu'on me prend dans les bras.

Je ne supporte que d'entendre parler les miens sans pleurer.

Maman trouve que j'ai comme un comportement d'enfant autiste.

Je suis très renfermé. Mais ça ne veut pas dire que je sois différent,

c'est peut-être juste mon tempérament qui changera en prenant de l'âge.

 

Alor son continue de s'aimer et je grandit avec mes huit tétées par jour.

 

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28/09/2015
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Les premiers jours de ma vie

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Les examens de naissance étaient positifs. Rien à signaler.

J'étais pas trop rempli pour la carrure que j'avais mais maman était contente que je ne sois pas trop gros comme bébé.

Je tétais une fois de plus que la normale. Je pleurais comme un petit chat, on ne m'entendais presque pas.

La seule chose que j'avais c'était l'ossature de la tête, elle était marquée. Le médecin appelait cela "une tête voilée"

Ca devait s'estomper avec les jours à venir. C'était pour lui du à l'accouchement.

 

C'était le grand jour, mon frère et ma soeur allaient enfin me rencontrer pour la première fois et ma mamie et mon papi aussi.

Alors j'étais tout sage et tout beau pour nos premières photos.

La naissance dans une famille est un grand moment pour tout le monde. C'est avant tout un partage de bonheurs.

 

Je dormais beaucoup, j'étais pas pénible du moment que maman était là.

 

Papa est venu nous voir tôt dans l'après-midi, voir si nous allions bien. Il a ramener un magnifique bouquet exotique magnifique qu'il avait été chercher de l'autre coté de la ville. Il voulait tellement remercier maman de m'avoir donné naissance ! Il était tellement heureux qu'en livrant le matin, dès qu'on lui demandait si j'étais né, il pleurait et n'arrivait même pas à dire mon prénom et mon sexe. Cela a duré trois jours.

D'ailleurs lorsqu'il est arrivé dans notre chambre, il est allé se passer les yeux sous l'eau froide, il pleurait rien que de nous regarder avec maman.

Voilà ma naissance a marquer les esprits, surtout celui de mes parents et ce n'est que le début.

 

Au bout de trois jours et demi, vu que tout allait bien pour maman et moi, malgré une petite jaunisse, on m'a mis sous des UV quelques heures, on nous a laissé rentrer à la maison.

 

Papa vient nous chercher, on devait aller chercher du lait maternisé et des couches avant de rentrer à la maison. Papa était tellement ému qu'il roulait à dix à l'heure. Maman riait de le voir réagir comme ça. Il avait peur de me secouer. Comme si j'allais être malade en voiture. Moi je dormais tranquillement dans ma nacelle toute neuve. Cela m'était bien égal que papa roule vite ou pas.

 

Nous voici arriver une heure plus tard à la maison. Papa me présentais à celui qui depuis le départ dans le ventre de maman serait mon meilleur ami. Howard, mon berger australien de cinq an. Papa lui avait fait sentir mes vêtements et il savait, je le sais. Il avait senti dans le ventre de maman qu'il faudrait encore plus m'aimer qu'un autre enfant.

Papa me pris dans ses bras et me présentait à Howard. Il me reniflait et me léchait, lui et moi on s'aimait déjà. Notre histoire allait être magnifique. Maman me donnait à téter et me changeait. On parti tout les trois au lit.

 

Howard pleurait allongé contre la porte de la chambre. Il ne voulait pas me laissais.

 

Le lendemain soir mon frère et ma soeur rentraient à la maison, et à partir de la notre vie de famille était bien remplie. Nous étions toris enfants à la maison.

Mamie venait seconder maman qui était très fatiguée par mes deux tétées de nuit et il fallait s'occuper de mes ainés même si ils allaient à l'école tout seul. Il fallait prendre un rythme et un troisième enfant d'après maman change l'organisation d'une maison.

 

Mais j'étais sage. Je tétais doucement, maman au départ ni a pas forcément prêter attention mais elle a finit par trouver qu'une demie heure par tétée c'était beaucoup alors inconsciemment elle appuyait sur la tétine pour m'aider à téter.

Elle en avait déjà eu deux et sentait ces choses là même si tout était normal. Puis huit tétées par jour cela faisait beaucoup surtout que ça a duré assez longtemps dans le temps.

 

 

 


28/09/2015
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