Intégration scolaire de Jordan - Parcours du combattant
L'intégration scolaire de Jordan a commencer lorsqu'il avait quatre ans.
Nous voulions qu'il puisse être intégrer pour être avec des enfants valides qui pourraient éventuellement le tiré vers le haut.
Vu que les médecins ne pouvaient pas nous dire ce qu'il arriverait réellement à faire ou pas, il était important pour nous de l'intégrer quelques heures, afin qu'il s'ouvre à la vie.
Jordan a d'abord été admis deux fois une heure dans une halte garderie de Toulouse quelques mois
Je l'attendais dans le petit couloir pour ne pas re partir à la maison. Au début il pleurait puis très vite, il s'est senti bien.
Le personnel était très gentil et il n'y a pas eu besoin de se battre pour qu'il soit accepter.
Parcours du combattant
Lorsqu'il allait avoir cinq ans, nous avons inscrit Jordan à l'école de quartier.
Nous avons donc été à l'école au moment des inscription et la directrice à l'époque, a refusé de prendre son inscription car il était handicapé.
A l'époque, le gouvernement avait mis en place des AVS pour l'intégration des enfants handicapés mais elle, refusait catégoriquement de le prendre.
En deux mille deux, Jordan allait avoir cinq ans et quelques heures par semaine en maternelle, s'était de son niveau, ne devait pas poser trop de problème si une AVS était dégagée pour être avec lui.
Mais vu que la directrice avait littéralement décider de refuser, vu que je faisais partie d'un projet avec le GIHP (Groupement pour l'Insertion des Personnes Handicapées Physiques)
je fis intervenir à l'époque Catherine Cousergue qui était à la tête de celui de Toulouse.
Nous avons fait un recours en CDES qui était la MDPH d'aujourd'hui.
Catherine Cousergue est venue avec nous, mon marie t moi même.
Nous étions dans une grande salle de réunion et le recours a duré une heure trente à nous écouter parler, expliquer pourquoi nous insistions.
Pourquoi nous comprenions pas et ne pouvions accepter ce refus personnel de ne serai ce prendre juste une inscription.
Le débat est rester autour de Jordan, nous avons expliquer qu'il avait des droits que la directrice ne respectait pas en refusant de prendre son inscription.
C'était l'école de quartier et donc elle était dans l'obligation de prendre cette dernière.
Puis nous avons débattu sur le fait que personne y compris les médecins présent autour de cette table, ne pouvaient nous affirmer dans un sens ou dans l'autre
que Jordan pourrait un jour écrire ou pas, lire ou pas, jouer ou pas.
Et que dans la mesure ou même eux ne pouvaient rien affirmer ou pas, ils ne pouvaient pas accepter la chance que pouvait être une intégration pour notre enfant.
Nous ne demandions qu'une chose que Jordan soit regarder comme un enfant et non comme un handicap.
Que nous savions qu'il ne passerait pas le bac, que si l'intégration devait lui être néfaste
nous l'enlèverions de ce circuit nocif pour lui.
Mais qu'il fallait au moins qu'il puisse essayer, que les portes de l'intégration s'ouvrent à lui.
Madame Catherine Cousergue n'a quasiment pas parler, elle nous trouvait réaliste dans notre façon de défendre ce pourquoi nous nous battions.
Les médecins nous ont écouter, on entendus ce que nous souhaitions pour Jordan.
Ils ont délibérés et quelques jours après nous avions "gagner".
Jordan devrait aller dans cette école quelques heures par semaines.
Nous pouvions enfin aller l'inscrire.
C'est ce que nous avons fait, nous sommes allés l'inscrire.
Nous savions que Jordan n'irait pas dans cette école.
Nous voulions donner une leçon à cette femme qui se disait aimer son métier et les enfants
Mais la seule chose que nous en avons tiré c'est qu'elle était haineuse envers un enfant handicapé dont elle ne connaissait rien de lui.
Alors nous avons déménager, changer de département.
Nous ne l'avons même pas averti pour qu'elle attende Jordan le jour de la rentrée.
Je lui avait dit que je lui souhaitais que jamais un de ses proches aient un accident et qu'elle ait une personne handicapée dans sa famille.
Alors, lorsque l'on reste juste avec la vie et que l'on comprend la demande d'intégration, qu'elle est faite d'un commun accord sans forcing,
sa se passe très bien. Au moins, l'enfant peut être reçu sereinement et avec toutes les chances de son coté.
Mais le forcing nous faisait peur. Nous ne voulions pas qu'elle se venge sur Jordan.
Voilà pourquoi nous sommes partis.
Nous ne pouvions pas imposer à Jordan de se rendre dans un endroit ou personne ne voulait de lui.
Aurait-il été bien ? Se serait-il senti à sa place ?
Je ne crois pas que cette expérience aurait été vraiment bénéfique pour lui.
Alors la décision la plus sage était celle que nous prenions avant tout pour lui.
Aujourd'hui, nous n'avons aucun regret. Jordan a eu un beau parcours
Il a eu des intégrations différentes, je ferai un article dessus mais il a été accepter pour ce qu'il est et non pour ce qu'elle voulait qu'il soit.
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