Le jour J
Les vacances de la Toussaint sont enfin fini.
Mon frère qui a fêté ses 10 ans il y a trois jours a repris le chemin de l'école avec ma soeur qui aura sept ans dans moins d'un mois et demi.
Maman et papa vont marché l'aprèsmidi avant d'aller les chercher à la sortie de l'école.
Maman est en forme. Ils prennent le temps de boire un verre non loin de la maison.
Il fait un magnifique soleil et la ville rose est superbe.
Après le goûter tout le monde fait ses devoirs gentiment.
Puis l'heure du repas arrive et il est déjà plus de vingt heures.
On finit de manger une salade d'endives quand le téléphone sonne.
Papa répond c'est sa maman qui vient aux nouvelles . Je dois naître dans huit jours.
Maman se lève pour attraper la suite avec son saladier à la main et tout à coup elle fait la poche d'eau au milieu de la salle à manger.
Papa averti sa maman qu'il faut téléphoner à celle de maman pour venir garder mes aînés.
Il faut qu'il aille la chercher.
Heureusement elle vit à deux kilomètres de la maison.
Maman fait comme si rien n'était pour affoler personne et continu de servir le repas aux grands.
Nous arrivons à la maternité il est tout au plus vingt et une heure.
Le calme règne. On dirait presque que nous sommes seul.
La sage femme installe maman dans la salle de travail et va consulter son dossier.
A son retour lorsqu'elle ausculte maman elle est dilatée à six centimètres de diamètre.
Elle transfère maman en salle d'accouchement.
Tout va très vite. Je suis le troisième. On ne perd pas de temps.
L'ostetricien arrive vitesse grand V. Maman est à huit en moins de temps qu'il ne faut pour le dire.
Puis il demande à la puéricultrice de préparer papa. Il se lave les mains. Elle lui enfile les gants et il reste les mains en l'air pour ne surtout rien touché.
Lorsque ma tête se montre la puéricultrice appuie sur le ventre de maman pour m'aider à descendre.
Puis papa peut enfin m'aider à sortir une épaule puis l'autre. Mes fesses, mes jambes et il me pose sur maman. Je crie pour la première fois. Je vais bien. Je suis tout beau d'après papa.
Il coupe le cordon et on lui dit de venir me laver. Le lavabo était trop petit. Il ne pouvait pas bouger ses grandes mains.
Alors la puéricultrice la fait. Elle m'a pesé et mesurer.
Je pesais trois kilos pour quarante neuf centimètres.
Je suis né à vingt deux heures.
Maman est restée en observation jusqu'à minuit. Elle a passé deux heures à m'admiré avec papa.
Je venais de rentrer dans la vie et de faire le plus beau cadeau à mes parents.
Je venais de naître mon aventure commençait
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